les rues d’aix.com ANCIENNES FAMILLES CELEBRITES LOCALES ANCIENNES AUBERGES CONOTATIONS THERMALES ANCIENS METIERS RAP/BATIMENTS RAPPORT RELIGION NOMS DIVERS L’histoire de + 200 rues d’AIX-EN-PROVENCE NOUVEAUX QUARTIERS INDEX K/Z L’œuvre du  Docteur Jean-Philippe HENDRIKS Nous racontent ACCUEIL DECI1811/1878 INDEX A/J INDEX K/Z décision du 17 mars 1858 maire : émile rigaud

Discussions du conseil municipal entre le 27 février 1858 et le 23 août 1858

Monsieur le Maire annonce que M. Roux-Alpheran qui fut secrétaire en chef de la mairie, membre de l’assemblée communale et greffier en chef de la cour d’appel, a légué à la ville, pour la bibliothèque, les manuscrits qu’il avait rassemblés pendant sa laborieuse existence. Cet homme de bien dont, le savoir égalait le patriotisme, avait élevé, dans son ouvrage des Rues d’Aix, le monument le plus complet de l’histoire de notre cité, et lui avait donné pour base les documents les plus exacts et les plus authentiques. La collection précieuse qu’il laisse à son pays natal se compose de 71 articles formant un grand nombre de volumes, brochures, liasses, sacs, cartes et cartons et renferme des pièces fort rares et la plupart uniques. M. le Maire propose d’accepter ce don, et d’accorder à M. Roux-Alpheran une destination posthume qui témoigne de la reconnaissance publique et perpétue le souvenir du vénérable donateur. Un membre se lève alors et dit que le moyen le plus sûr de rappeler à la postérité la mémoire d’un des enfants les plus dévoués et les plus recommandables de notre ville, c’est de faire revivre ses traits dans un tableau placé à la bibliothèque publique et de donner son nom à l’une de nos rues. […] Le conseil municipal accueille avec empressement cette motion et après en avoir délibéré, décide à l’unanimité : d’accepter les manuscrits légués par M. Roux-Alpheran à sa ville natale [et] pour couronner dignement l’ouvrage des Rues d’Aix, de donner à la première rue qui sera ouverte la dénomination de Roux-Alpheran, afin de perpétuer le nom de cet écrivain aussi érudit qu’obligeant et modeste. […] Monsieur Henricy prend la parole et rappelle au conseil qu’il a décidé, dans la séance du 27 Février dernier, de donner le nom de M. Roux-Alpheran à la première rue qui serait ouverte dans la ville. M. Henricy fait observer que l’éventualité de l’ouverture d’une rue est loin d’être prochaine. Pour que la délibération du conseil municipal ne soit pas lettre morte, il lui semble qu’il y aurait lieu de la modifier, et d’appeler rue ROUX-ALPHERAN la rue Longue Saint-Jean où l’auteur des Rues d’Aix a habité et où il est décédé. De cette manière l’hommage qu’on veut rendre à notre regrettable compatriote recevrait son accomplissement immédiat. […] M. le Maire fait connaître au conseil que par Décret en date du 7 juillet 1818, sa Majesté l’empereur a approuvé la délibération du 17 mars précédent par laquelle l’assemblée communale d’Aix a émis le vœu que la rue Longue Saint-Jean prit la dénomination de rue ROUX-ALPHERAN. Le conseil donne acte de cette communication à M. le Maire et l’invite à exécution la délibération et le décret ci-dessus mentionnés.

M. le Maire fait part à l’assemblée des observations qui lui ont été présentées par quelques habitants notables de la rue Longue St Jean à l’occasion du changement du nom de cette rue en celui de ROUX-ALPHERAN, décidé par la délibération du 27 mars. Le conseil persiste au maintien de ce nom en remplacement